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Une Interview Exclusive: Guillaume Gillet



Ancien joueur de l’Olympiakos sur une saison 2017-2018 restée dans les mémoires avec le passage mitigé de Besnik Hassi et la troisième place, le Belge Guillaume Gillet revient sur cette saison, sur son arrivée au club et sur son rêve d’entraîner un jour l’Olympiakos.


Comment es-tu arrivé à l’Olympiakos ?


J’étais dans le jardin de mon agent pour faire un barbecue quand mon téléphone a sonné. Je ne sais pas pourquoi, mais sans regarder, j’ai su que c’était un appel venant de Grèce. J’ai vu l’indicatif en +30, et je me suis dit que c’était Besnik Hasi. J’ai répondu et, en effet, c’était lui.


J’ai joué face à l’Olympiakos avec Anderlecht. Ce furent des matchs fantastiques : je me souviens de l’ambiance incroyable au Karaiskakis. Dans mon esprit, j’avais déjà décidé que je voulais aller à l’Olympiakos : j’avais dit qu’un jour, si j’avais l’opportunité de rejoindre l’Olympiakos, je le ferais à 100 %. C’est un club incroyable.


J’ai parlé à Kévin… et à Cissé


J’ai parlé à Kévin (Mirallas) par rapport à l’Olympiakos. Il m’a dit : tu es fou ? Ne réfléchis pas, vas-y ! J’ai aussi parlé à quelqu’un qui avait porté les mauvaises couleurs : Djibril Cissé, avec qui j’ai joué en France. Il m’a dit que la Grèce était formidable, et que j’allais beaucoup aimer.



« J’aimerais être le coach de l’Olympiakos »

C’est difficile d’être l’entraîneur de l’Olympiakos. Pedro Martins, qui est en place depuis trois ans, fait un très bon travail. J’ai commencé à passer mes diplômes pour être entraîneur, et j’aimerais être celui de l’Olympiakos dans le futur si j’en ai l’occasion.

Sur Besnik Hasi


C’était trop tôt pour le virer. S’il était resté, je pense que ça se serait mieux passé. C’est un technicien qui a une bonne connaissance tactique. Les joueurs belges qui sont venus étaient de très bons joueurs. Mais peut-être qu’on était beaucoup de Belges. Je comprends que si vous laissez des joueurs grecs sur le banc et que les Belges jouent, et que les résultats ne sont pas bons, c’est difficile pour le coach de gérer ça.


Sur Retsos, Engels et l’équilibre dans l’équipe


Retsos est un joueur vraiment talentueux. J’étais très heureux pour lui quand il a eu son transfert. Quand on l’a vendu et que le club a ramené Engels, ce n’était pas le même style. Retsos peut dribbler, passer verticalement, et porter le ballon. L’ajustement a été compliqué pour Engels, en sachant que c’était la permière fois qu’il quittait la Belgique. Il avait aussi beaucoup de pression.


En général, l’équilibre dans cette équipe n’était pas idéal. On avait beaucoup de joueurs à la même place. Emenike est aussi venu, et on s’attendait tous à ce qu’il marque beaucoup de buts, mais ce fut un échec.


Barcelone et le match au Toumba


Face à Barcelone, je n’ai jamaias rencontré une telle atmosphère dans toute ma carrière. En outre, ce qui s’est passé sur ce match à l’extérieur face au PAOK était fou. Cela pourrait presque faire l’objet d’un film. Au Toumba, le vestiaire des visiteurs n’est qu’à cinq ou dix mètres des vestiaires du PAOK, et lorsqu’on a ouvert la porte, les joueurs du PAOK ont crié parce qu’ils voulaient jouer. On leur a répondu que notre coach était blessé. Au final, on a attendu quasiment deux heures et demi dans le vestiaire, avant d’aller dans le bus. Et ensuite, la police est venue… Un truc de fou.


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