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Le champion fait respecter sa loi




La feuille de route était claire : gagner le derby pour être sacré champion de Grèce. Si l’issue de cette Superleague ne fait plus de doute depuis de très longues semaines, valider un titre face à l’ennemi juré a toujours une saveur particulière. Pour cela, Pedro Martins avait choisi de reconduire son système du moment en 3-4-3, misant sur Androutsos et Holebas comme pistons, preuves que ces derniers ont su prendre le dessus sur les recrues hivernales (Lala et Reabciuk), dans le dur récemment.


L’entame de match, elle, est plutôt intéressante, avec un Fortounis protagoniste et qui semble dans une soirée plutôt faste. Il est d’ailleurs à l’origine de la première situation majeure, avec ce but refusé à El Arabi dès la 10e pour un léger hors-jeu de Fortounis, dont le tir avait été repoussé au préalable par Dioudis. Une ouverture du score qui aurait été logique et méritée, au vu de la domination presque étouffante de l’Olympiakos sur cette première demi-heure de jeu.


King Hassan à la rescousse


Mais la VAR, décidément, allait jouer un grand rôle dans cette première période. Sur un contre, Macheda se présentait face à Semedo, avant de tomber. D’abord averti pour simulation, il bénéficiait d’un penalty après visionnage de la VAR. Transformé à contre-pied, il mettait le Panathinaïkos devant totalement contre le cours du jeu (0-1, 31e). Un coup derrière la tête, surtout que quelques minutes plus tard, Ba, blessé, était remplacé par Hassan dans une rencontre qui devenait de plus en plus tendue.


L’Égyptien, justement, allait se signaler en toute fin de période, reprenant de la tête un centre de Holebas pour égaliser grâce, il faut bien le dire, à l’aide bienvenue de Dioudis (1-1, 45e). Pas son plus beau but, assurément, mais celui-là encore vaut cher. Et, quelques secondes plus tard, Fortounis était tout près d’obtenir un penalty après avoir contraint Poungouras à la faute (semble-t-il). L’arbitre, sans consulter la VAR, en décidait autrement et sifflait la pause sur ce score de parité.


Une histoire de VAR


La deuxième période nous offrait la même entame que la première : une domination de l’Olympiakos, et le Panathinaïkos qui opère par contre quand il le peut. Et le mimétisme du scénario allait même jusqu’à un nouveau but refusé à El Arabi, cette fois pour une main involontaire de Hassan observée par M.Bebek grâce à la VAR. Deuxième but refusé, donc, et l’erreur de Dioudis n’était pas sanctionnée (cette fois), mais avec encore une grosse demi-heure à jouer, tout était encore ouvert pour la victoire.


Surtout que Poungouras, très rugueux au duel depuis le début de la rencontre, écopait d’un deuxième avertissement synonyme d’exclusion. Bruma et Camara entraient ensuite pour tenter de faire la différence. Le Portugais allait y parvenir, en délivrant un centre parfait pour Hassan, qui se jetait parfaitement pour devancer la sortie hasardeuse de Dioudis (2-1, 72e). Semaine faste pour l’Égyptien, qui signe donc un doublé après son superbe retourné face au PAS Giannina en coupe mercredi.


La fin de match offrait quelques frissons ici et là, avec un centre de Masouras, probablement l’un des hommes du match ce soir, ou un bel arrêt de Sa sur une frappe puissante de Carlitos, jusqu’au troisième but de Bruma à la 98e après une contre-attaque sur corner. Mais la victoire au bout confirme une chose que l’on sait tous : avec ce 46e titre, l’Olympiakos est bel et bien le plus grand club de Grèce !

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